×
Parcourir

Ecouter les chapitres du jour sur le site Audio Bible IBG : Exode 30 ; Jean 9 ; Proverbes 6 ; Galates 5

Le commencement et la fin de Galates 5, pris ensemble, en disent long sur l’Évangile que Paul prêche.

Dans la première partie, Paul tente de convaincre les lecteurs galates, des chrétiens d’origine païenne, qu’en joignant l’héritage et le rituel juifs à leur foi chrétienne, ils ne lui ajoutent rien mais au contraire lui soustraient quelque chose. L’apôtre leur déclare notamment que s’ils se font circoncire, « Christ ne vous servira de rien » (v. 2). Pourquoi ? Qu’y aurait-il de néfaste à être circoncis ? Paul explique que celui qui se soumet à la circoncision « est tenu de pratiquer la loi tout entière » (v. 3). Telle était la signification symbolique de la circoncision : le signe de la soumission à l’alliance de la loi. La décision de se faire circoncire exprime une incompréhension totale de la vraie relation entre l’alliance de la loi et la nouvelle alliance inaugurée par le Seigneur Jésus-Christ. La première prépare la seconde, l’annonce, l’anticipe. S’engager à obéir aux clauses de l’alliance de la loi, c’est proclamer en quelque sorte que la nouvelle alliance conclue par la mort de Jésus n’est pas suffisante. Ces Galates qui, dans le passé, avaient bien compris que les hommes et les femmes sont justifiés par la grâce au moyen de la foi, cherchent maintenant « la justification dans la loi » ; ce faisant, ils sont « séparés de Christ », ils sont rien moins que « déchus de la grâce » (v. 4). Nous obtiendrons la justification définitive à la fin, lors du retour de Jésus. Entre-temps, « c’est de la foi que nous attendons, par l’Esprit, l’espérance de la justice » (v. 5). Ceux qui ont compris la portée fondamentale de Christ à cet égard, qui croient en Christ Jésus – en ce qu’il a accompli pour eux par sa place centrale dans l’histoire de la rédemption – savent très bien que la circoncision n’est rien en soi (v. 6). En revanche, elle sépare de Christ si celui qui s’y soumet le fait par désir d’observer une alliance que Christ a rendue obsolète.

Si dans la première partie de ce chapitre, Paul insiste sur l’œuvre de Christ, il inclut une brève mention de l’Esprit : « Pour nous, c’est de la foi que nous attendons, par l’Esprit, l’espérance de la justice » (v. 5, italiques ajoutées). L’Esprit est déjà donné aux croyants à la suite de l’œuvre de Christ. Les chrétiens sont donc ceux qui marchent « par l’Esprit » (v. 25), qui portent le merveilleux fruit de l’Esprit : « amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur, maîtrise de soi » (v. 22). Recherchons ces choses ; aucune loi ne les condamne et elles s’opposent aux actions misérables de notre nature pécheresse (v. 19-21 ; cf. Proverbes 6.16-19), ces œuvres de la chair que la loi condamnait mais dont elle n’a pas pu triompher.

EN VOIR PLUS
Chargement