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Ecouter les chapitres du jour sur le site Audio Bible IBG : 1 Rois 15 ; Colossiens 2 ; Ézéchiel 45 ; Psaumes 99 – 101

Certains des psaumes sont regroupés en collections. Les Psaumes 93 à 100 célèbrent le règne et la venue de l’Éternel. Sur le plan thématique, ils vont cependant de l’allégresse exubérante du psaume 98 (la méditation d’hier) à une révérence plus retenue mais profondément respectueuse. Après la joie débordante du psaume 98, vient le psaume 99, empreint d’une profonde révérence. Nous sommes passés d’un festival de louange à la solennité d’une cathédrale.

Le psaume se divise en deux parties. Le thème de la première est précisé par la répétition du vers « il est saint » (v. 3, 5). Cette affirmation indique davantage que la bonté ou la perfection morale de Dieu (sans cependant exclure ces notions). L’accent porte surtout sur la divinité de Dieu, sur ce qui le différencie des êtres humains, qui fait de lui le seul « Dieu ». Les deux affirmations « il est saint » sont là pour résumer chaque fois les vers précédents. 1° L’Éternel règne ; il est élevé au-dessus des chérubins puissants (v. 1). Bien qu’il se fasse connaître à Sion, il n’est pas une divinité tribale : Il « est élevé au-dessus de tous les peuples » (v. 2). « Qu’on célèbre son nom grand et redoutable ! » (v. 3), suivi du refrain qui résume : « Il est saint ! » 2° S’il règne sur tous, il est le roi suprême (v. 4). Il n’est pas seulement puissant, il aime la justice et l’équité. Il l’a montré de façon éminente au sein de sa communauté de l’alliance : « C’est toi qui exerces en Jacob le droit et la justice » (v. 4). Il n’y a qu’une seule réaction appropriée devant un tel Dieu : « Exaltez l’Éternel, notre Dieu, et prosternez-vous devant son marchepied ! » (v. 5), puis le refrain qui résume : « Il est saint ! »

La seconde partie du psaume s’extasie devant le fait que tout en étant suprêmement élevé et saint, Dieu a choisi de se révéler aux êtres humains. Nous pourrions être tentés de considérer Moïse, Aaron et Samuel comme presque surhumains. Or, le psalmiste prend soin de les placer parmi les sacrificateurs et parmi ceux qui invoquèrent son nom : ils n’étaient pas fondamentalement différents des autres. De plus, ils étaient sujets aux mêmes faiblesses et aux mêmes défauts que nous. Selon le verset 8, Dieu fut « pour eux un Dieu qui pardonne », même s’il punit « leurs agissements ».

Le thème de la sainteté de Dieu ne se termine donc pas dans la transcendance, mais par la description d’un Dieu incroyablement grand qui se révèle par pure grâce aux êtres humains, même si ces derniers se révoltent contre lui. Nous sommes de leur nombre. Si la sainteté se révèle à la fois dans la compassion et la colère, nous n’avons ni à désespérer ni à abuser d’elle. « Exaltez l’Éternel, notre Dieu, et prosternez-vous sur sa montagne sainte ! Car il est saint, l’Éternel, notre Dieu ! » (v. 9).

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