Elizabeth et William Friedman travaillaient pour le gouvernement américain pendant la deuxième guerre mondiale. Ils décryptaient des messages codés, envoyés par les Allemands. Ils ont dit que leur travail à deux était plus efficace que si chacun agissait seul. Ils n’étaient pas les premiers à tenir un tel propos. L’Ecclésiaste l’a dit.
4.9 Mieux vaut être à deux que tout seul. On tire alors un bon profit de son labeur.
4.10 Et si l’un tombe, l’autre le relève, mais malheur à celui qui est seul et qui vient à tomber sans avoir personne pour l’aider à se relever.
4.11 De même, si deux personnes dorment ensemble, elles se tiennent chaud, mais comment celui qui est seul se réchauffera-t-il ?1 [1]
4.12 Un homme seul est facilement maîtrisé par un adversaire, mais à deux ils pourront tenir tête à celui-ci. Et une corde faite de trois cordelettes tressées n’est pas vite rompue.
Le plan de ce passage nous aidera à l’approfondir :
L’avantage de ne pas être seul 4.9-12
- Le principe : deux valent mieux qu’un 4.9a
- Les illustrations du principe 4.9b-12a
- On profite mieux de son activité 4.9b
- Si l’un tombe, l’autre le relève 4.10
- S’il fait froid, l’un réchauffe l’autre1 11
- S’il y a un adversaire, deux personnes résistent mieux qu’une seule 4.12a
- L’élaboration du principe : l’union de plusieurs fait la force 4.12b
Nous pouvons nous entraider sur le plan moral. Si notre frère ou sœur en Christ tombe et persiste dans un péché ou si cette personne souffre de solitude ou d’autres afflictions, nous pouvons l’encourager et la soutenir par notre présence et nos paroles.
Peut-être quelqu’un a-t-il besoin d’une aide pratique. Bricoler, préparer un repas (et même le partager), faire une course… Les occasions d’épauler autrui ne manquent pas.
Nous refusons de l’aide, même quand nous en avons besoin. « Je peux le faire moi-même. » Quelle folie.
Beaucoup parmi nous se disent prêts à secourir les autres matériellement ou moralement, mais préfèrent, quand il s’agit d’être aidés, rester comme une île dans l’océan plutôt que d’être avec d’autres sur le même continent. Nous refusons de l’aide, même quand nous en avons besoin. « Je peux le faire moi-même. » Quelle folie. Deux ou trois peuvent résister à un brigand mieux qu’une personne seule. Si nous ne demandons à personne de nous accompagner dans le voyage, nous serons détroussés.
Comment pourriez-vous soutenir quelqu’un ? Avez-vous besoin d’être encouragé par un service, une présence ou un conseil ? Prenez une minute pour répondre à ces deux questions. N’hésitez pas à demander de l’aide, … ou à la recevoir. Deux valent mieux qu’un.
[1] L’auteur ne mentionne pas une proximité de type sexuelle ; il reste dans les avantages pragmatiques d’avoir un compagnon sur la route.