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Cet article est la suite de : L’unique qualification biblique de l’Ancien : 20 applications pratiques (partie 1)

6. …il vit l’évangile en étant humble (Tite 1.7)

L’évangile exclut toute arrogance : nous sommes sauvés par grâce, par le moyen de la foi, afin que personne ne se glorifie. La vie d’un responsable biblique est caractérisée par l’humilité, à la fois devant Dieu, ainsi qu’en lui-même et en relation avec les autres, en réalité comme en apparence. Sa douceur est évidente pour tous. Il démontre cette humilité en écoutant attentivement, en se repentant profondément, en cherchant à restaurer les personnes et les relations avec douceur, en assumant ses responsabilités et en refusant de rejeter la faute. Son humilité lui rappelle quotidiennement que la charge qu’il a endossée est une œuvre excellente.

Pour l’évaluer : Existe-t-il des indications d’énervement, d’arrogance, d’impatience, d’ego, d’un besoin d’avoir le dernier mot, d’un refus d’accepter les décisions de groupe ?

7. …il vit l’évangile en étant doux (Tite 1.7 ; 1 Ti 3.3)

Calvin nous rappelle que si nous voulons trouver la douceur, nous devrions regarder à la crèche où reposait Jésus. Parce que Jésus était doux, et qu’il tirait sa douceur de l’évangile, le responsable centré sur l’évangile se doit d’être doux. Comment un tempérament colérique pourrait-il coexister avec l’évangile ? La patience de Dieu envers nous ne nous enseigne-t-elle pas à être profondément patients envers les autres ?

Pour l’évaluer : Dans ses conversations, fait-il clairement preuve d’amour et de sollicitude envers les autres, même ceux qui ont été blessants et peu aimables ?

8. …il vit l’évangile en étant libre de toute addiction (Tite 1.7 ; 1 Ti 3.3)

Notre joie provient du Saint-Esprit qui habite en nous, pas de l’excès d’alcool. Nous sommes libres : libres de dire oui, avec modération, et libres de dire non. Si l’expression de notre liberté en Christ ne consiste qu’à constamment dire oui à l’alcool, par exemple, ou à tout autre luxe, alors nous sommes esclaves de l’indulgence – tout autant que ceux qui s’abstiennent de manière légaliste sont esclaves de l’ascétisme. Les comportements de dépendance prouvent que nous ne croyons pas que l’évangile est la source de la vie abondante.

Pour l’évaluer : la pornographie, l’alcool, les drogues, les médicaments, le tabac, les réseaux sociaux, les jeux d’argent, la nourriture (si en surpoids évident) – posez les questions pertinentes et prenez régulièrement de ses nouvelles.

9. …il vit l’évangile en recherchant activement la paix (Tite 1.7 ; 1 Ti 3.3)

Jésus est notre paix ; il est venu faire la paix et prêcher la paix, et ses ministres ont calqué leurs vies personnelles et publiques sur l’exemple parfait du Prince de Paix.

Pour l’évaluer : Recherche-t-il la réconciliation avec tous, en toute patience ? Ses paroles et ses actions sont-elles dénuées de violence ?

10. …il vit l’évangile en étant financièrement intègre et généreux (Tite 1.7 ; 1 Ti 3.3 ; 1 Pierre 5.3)

Si nous avons compris que Jésus, bien qu’étant infiniment riche, s’est dépouillé pour notre bien, alors le gain financier ne peut constituer une motivation pour le ministère. Nous devons non seulement être intègres (c’est le strict minimum), mais aussi investir généreusement pour le royaume de Dieu parce que c’est cette générosité que l’évangile produit. C’est également la preuve certaine, quoique secrète, que nous ne recherchons pas le gain financier.

Pour l’évaluer : soyez honnête quant au fait que le pasteur doit contribuer généreusement à l’offrande envers l’église, selon ses moyens. Il est transparent avec ses ressources.

11. …il vit l’évangile en étant radicalement hospitalier (Tite 1.8 ; 1 Ti 3.2)

Une maison ouverte, hospitalière et accueillante est, avec la libéralité et la liberté envers l’argent, un troisième élément de la même famille. Cette hospitalité ne s’exerce pas seulement envers ceux qui nous ressemblent, mais aussi envers ceux qui sont des « étrangers » – et particulièrement étrangers à l’évangile et à la famille de Dieu. Grâce à la vie, la mort et la résurrection de Jésus, Dieu m’a accueilli dans sa famille et m’a donné une place à sa table ; je ne peux résolument pas agir à l’opposé de cet évangile que je prêche !

Pour l’évaluer : Sa maison est-elle ouverte et accueillante ? Est-ce qu’il aime et accueille des étrangers ? Est-ce qu’il invite chez lui ?

12. …il vit l’évangile en étant ami du bien (Tite 1.8)

Si Jésus est venu mourir pour écraser le serpent et ses œuvres ; s’il est venu vivre pour accomplir toute la justice ; s’il est ressuscité pour rétablir toute chose à son excellence et à sa beauté originelles – et même plus que rétablir, surpasser –, alors les responsables nourris par l’évangile aimeront ce qui est bon. Pourquoi ? Parce que ce qui est bon est au cœur du plan de sauvetage que Dieu a mis en mouvement dans l’évangile.

Pour l’évaluer : De quelle manière est-il ouvert à ce que d’autres personnes participent à l’évaluation de sa vie et la mise à mort de son péché ?

13. …il vit l’évangile en étant maître de lui (Tite 1.8 ; 1 Ti 3.2)

Si je crois l’évangile, je meurs à moi-même et au péché. Pour donner un exemple sportif, si je crois l’évangile entièrement et à chaque moment, j’ai l’avantage de garder les yeux sur la balle pendant une fraction de seconde supplémentaire. Pendant que d’autres joueurs se précipitent et manquent de temps, le responsable centré sur l’évangile se doit d’être maître de lui-même, grâce à l’évangile. Ma maîtrise de soi est à la mesure de la réalisation quotidienne que l’évangile est présent dans ma vie, et que le Saint-Esprit travaille en moi. C’est en ce sens que je fais preuve de maîtrise de soi : je contrôle le moi centré sur lui-même.

Pour l’évaluer : Comment fait-il preuve de retenue ? Comment évite-t-il les excès à la fois dans ses émotions, ses actions, et son attitude face à des substances ou des pratiques potentiellement addictives ?

14. …il vit l’évangile en étant intègre (Tite 1.8)

L’évangile restaure l’unicité – et c’est précisément cela, l’intégrité. Elle unit ce que le péché a brisé, à savoir notre raison et notre volonté, et les rassemble sous la Seigneurie de Jésus. Il nous donne de vouloir et de faire ce qui est lui est agréable de manière constante et consistante afin que nous soyons dépendants, équilibrés et prévisibles, dans le bon sens du terme. L’intégrité est une caractéristique de l’évangile.

Pour l’évaluer : Est-ce que c’est un homme de parole ? Respecte-t-il ses engagements ? Sa vie reflète-t-elle son message ? Traite-t-il tout le monde de la même manière, sans faire preuve de favoritisme ?

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